Bonne nouvelle pour la recette fiscale, mauvaise blague pour les particuliers. Pourtant, c’est devenu une réalité. La hausse sur l’impôt foncier votée par 13 000 communes françaises est désormais effective. En effet, près de 6152 élus de villes françaises ont émis leur vote pour une hausse de taxe foncière. Ceci va donc directement impacter le budget des propriétaires, ce qui fait craindre également une surenchère sur le loyer. En tout cas, on constate que cette hausse n’est pas linéaire pour toutes les communes.
Nice met la barre haute
Suite au vote départemental et intercommunal, l’UNPI ou l’Union nationale des propriétaires immobiliers reportent des données qui risquent d’attiser le foudre chez les propriétaires fonciers. En effet, ce sera bien 46 grandes villes françaises qui seront le théâtre d’une hausse foncière. À Nice, cela correspond à plus de 300 municipalités abritant plus de 15 000 assujettis. Ceux-ci se verront majorer leurs taxes foncières à plus de 19%. Pourtant, dans les villes de Rhône et de Limoges, la hausse est limitée entre 4% à 10%.
La taxe foncière augmente tous les cinq ans
Avec la conjoncture économique, il a été constaté que la taxe foncière accuse une hausse moyenne de 11% ces 5 dernières années. Le cycle se répète tous les cinq ans, avec une augmentation quelque peu timide à la première année pour finir à un pic important à la cinquième année. En outre, en 2017, Lille a battu les records avec une hausse de 30%.
Les contribuables doivent régler leurs impôts dans les temps
Même si l’impôt foncier va aujourd’hui correspondre l’équivalent de 2 mois de loyer, le règlement des dus doivent se faire dans les temps, au risque de subir davantage des pénalités. Si la date limite était fixée le 15 octobre pour les centres fiscaux, les retardataires pourront régler leurs impôts en ligne jusqu’au 20 octobre.